Vendredi soir dernier, j’ai reçu un email d’un étudiant de Sciences Po Lyon, qui a pris l’initiative de m’écrire via ce blog. Il a eu un mémoire de Master 2 à écrire et avait fait l’acquisition de mon livre. Ci-dessous, son email, qui franchement m’a fait chaud au coeur :
« Bonjour,
Ayant eu à réaliser un mémoire de Master 2 pour Sciences Po Lyon cette année, j’ai lu, avec grand intérêt et grand plaisir, votre livre « Le mémoire de Master vite fait bien fait ».
Cette lecture m’ayant beaucoup apporté et aidé, je vous ai cité dans mes remerciements…Voici l’extrait de mes remerciements où vous apparaissez :
« Enfin, et même s’il y a peu de chances qu’il lise ces lignes un jour, je voudrais remercier Monsieur Nicolas BERETTI pour son ouvrage (au titre trompeur) « Le mémoire de Master vite fait, bien fait » (éditions du Palio) et pour tous les conseils méthodologiques, pratiques, techniques et technologiques qu’il contient. Certains sont tout bêtes, mais font du bien à entendre, et à appliquer. Ce livre a su me donner, d’emblée, une méthode pour affronter cette tâche, qui, à l’origine, paraît pourtant insurmontable, que constitue la rédaction d’un mémoire universitaire pour une grande école d’une centaine de pages sur un sujet que l’on ne maîtrise alors qu’à peine.
Son style littéraire, la décontraction et le flegme avec lesquels il affronte les différentes problématiques inhérentes à la rédaction d’un mémoire m’ont beaucoup inspiré. »
Voilà, je tenais à vous en faire part, et à vous remercier encore une fois pour cet ouvrage pratique, ludique et plein de bons conseils.
Cordialement,
Rémi »
La plupart des lecteurs (moi y compris) ne prennent pas nécessairement la peine d’écrire un petit mot aux auteurs des livres qu’ils ont lus, que ce soit pour les insulter ou pour les remercier. Pourtant, quand je vois à quel point cela fait plaisir de savoir 1/ qu’on a été lu 2/ que le lecteur a appris quelque chose, aussi minime soit-il, grâce aux heures passés à écrire le livre, je me dis que je vais essayer de prendre l’habitude d’écrire aux auteurs des livres que j’ai aimés. On ne devine pas à quel point écrire un livre c’est mettre ses tripes à l’air, s’exposer et quelque part, se mettre à nu pour le lecteur. Lorsqu’on fait ça, le silence n’est pas franchement la réponse que l’on attend. En bien ou en mal, on espère des réactions. J’ai eu de la chance jusque-là, j’en ai eu (28 commentaires en tout sur Amazon et pas mal d’emails). Si vous aimez un livre, dites-le à l’auteur, par mail ou via les commentaires Amazon (on les lit!).
Dire merci à un auteur est une chose que j’ai d’ailleurs déjà faite avec Tim Ferriss, en lui ayant dit de visu à Amsterdam, à l’occasion de la Conférence TheNextWeb, à quel point j’avais apprécié son livre La Semaine de 4 heures. En retour, il m’a écrit 3 lignes de dédicace que je n’oublierai jamais. Comme quoi, dire merci c’est recevoir aussi. Ci-dessous, nos 2 têtes chevelues en train de discuter :

– Tim , après s’être marré : Nous sommes la moyenne des 5 personnes que nous côtoyons le plus… »
Encore une fois Tim, merci pour tes livres et merci pour ce conseil que tu m’as donné. J’espère un jour qu’on se recroisera et qu’on boira un bon Bordeaux en parlant start-up, écriture ou sport.
Si tu lis ces lignes Rémi, jeune diplômé, donc, de Sciences Po Lyon : MERCI. Merci d’avoir pris le temps de m’écrire ce petit mot. Merci de m’avoir cité dans ton mémoire.
Et si vous voulez savoir pourquoi dire merci peut vous aider à passer une belle journée…lisez ce post de James Altucher.