« Réduire son impact environnemental » c’est comme taper moins fort sur son gamin, ça sert à rien

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L’urgence climatique, c’est ça.

 

Dans cet article, je vous propose qu’on arrête de se mentir avec du vocabulaire mal employé, qu’on arrête de payer nos impôts jusqu’à ce que les Etats se bougent, et qu’on expérimente la grève de la faim climatique.

La situation environnementale est catastrophique, connue de tous, et nos réponses absolument pas à la hauteur. Ce d’autant que l’humanité connait non seulement les solutions, mais, en plus, en a largement les moyens. Planter 1200 milliards d’arbres à l’échelle du globe par exemple permettrait de stocker une grosse partie du carbone en trop dans l’atmosphère, refroidirait des régions entières, abriterait une faune et une flore conséquente, fixerait les sols, bref, ça pourrait nous sauver, tout simplement. 

1 200 milliards de dividendes ou 1 200 milliards d’arbres ?

Si l’Europe et les Etats-Unis décidaient de financer cet effort – en compensation de deux siècles d’émissions de carbone excessifs qui nous ont mené à cet état d’urgence, cela ne coûterait que 2 euros par citoyen. 2 EUROS. Une paille ! Pour un objectif magnifique, car atteignable, concret, vertueux, efficace, symboliquement fort, et pour une fois, largement accessible financièrement : ironie totale ou non, les entreprises mondiales ont versé en 2018 à leurs actionnaires 1200 milliards d’euros de dividendes. Soit exactement la somme nécessaire pour planter les 1 200 milliards d’arbres. Il suffirait qu’UNE SEULE FOIS ces gens déjà richissimes renoncent à leurs dividendes pour que 7 milliards d’êtres humains et toute la biodiversité mondiale puissent espérer avoir un avenir ensemble.  Lire la suite « « Réduire son impact environnemental » c’est comme taper moins fort sur son gamin, ça sert à rien »