Faut-il continuer à utiliser PowerPoint? @MerciAlfred nous pose la question !

Merci Alfred, que vous connaissez déjà tous certainement, nous offre aujourd’hui une vidéo qui m’a particulièrement fait plaisir: ç’aurait pu être une bande-annonce parfaite pour Stop au PowerPoint!

En pleine semaine du lancement français de Prezi, logiciel alternatif absolument génial auquel je consacre plus de 20 pages dans mon livre, cette vidéo vient, encore une fois, enfoncer le clou que l’on plante à plusieurs dans le crâne de PowerPoint…

Si vous manquez d’arguments pour convaincre votre boss de ne pas utiliser PowerPoint à la prochaine présentation clients, montrez-lui ce petit film, offrez-lui Stop au PowerPoint, et faites-lui découvrir Prezi !

A bon entendeur… 🙂

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Le petit commentaire Amazon du mardi qui fait plaisir

A propos de « Stop au PowerPoint », et avec 5 étoiles :

« A mon avis il s’agit d’un des deux meilleurs bouquins sur PowerPoint avec le précurseur récent qu’est LA PENSEE POWERPOINT dont le sous titre évocateur est : « Le logiciel qui rend stupide? ». Je recommande vivement la lecture de ces deux ouvrages car ils font tout deux le point de manière rigoureuse sur les qualités et sur les défauts, dont on n’a pas souvent conscience (en ce qui concerne les seconds). Ils ne conseillent pas, pour autant, de jeter le bébé avec l’eau du bain ! »

#Happy

Merci, Louis Marchand !

Slide Battle à Paris Dauphine

Jeudi dernier, j’ai mené une conférence de 6 heures à Paris Dauphine devant une promo d’étudiants en MBA.

Bien que j’appréhendais légèrement la gestion des 6 heures sans risquer d’endormir mes étudiants, tout motivés qu’ils soient, la conférence s’est très bien passée, et j’y ai expérimenté un petit quelque chose de nouveau que je voulais partager avec vous tant il a bien marché : une partie de « Slide Battle ».  Lire la suite « Slide Battle à Paris Dauphine »

PowerPoint l’illusionniste

Revue de l'Ecole Numérique- Nicolas Beretti

La Revue de l’Ecole Numérique, revue éditée par le CNDP, publie ce mois-ci un numéro spécial, notamment consacré aux usages des nouvelles technologies dans l’enseignement. PowerPoint occupant une place de choix dans les salles de classe, il m’a été proposé d’écrire un article sur la question du rôle et des conséquences d’une telle médiation cognitive sur le processus d’apprentissage et sur la relation Enseignant – Elèves. L’article est disponible dans le numéro de décembre 2012 de L’Ecole Numérique, en pages 34, 35 et 36, avec un dessin en bonus (ceux qui me connaissent savent que je résiste rarement à gribouiller un petit quelque chose dès que je peux!). 

POWERPOINT L’ILLUSIONISTE

Telle est notre modernité : les enfants d’aujourd’hui sont nés, ont grandi, et mourront un jour au voisinage plus ou moins immédiat d’un écran. Du matin au soir, de la télévision à l’ordinateur en passant par le téléphone portable et autres tablettes ou liseuses numériques, il n’est pas une seule petite heure qui passe sans qu’ils consultent un écran ou un autre. Pour tant de nos chères têtes blondes, la consultation répétée – qui de son téléphone portable ou de son profil Facebook, qui des deux alternativement et sans répit notable – semble relever de ce que l’on désigne par comportements obsessionnels compulsifs ; et il n’est pas certain qu’une appréhension proprement psychiatrique de ces comportements soit hélas impertinente.

La société de l’image

Cette addiction à ces écrans qui les fascinent est le corollaire direct de l’entrée de notre société dans ce que Régis Debray appelle «l’ère de la vidéosphère», c’est-à-dire cette «sphère de la communication qui privilégie l’immédiateté de l’image». Puisque notre société est devenue toute entière cathodique intégriste, puisque l’image – l’écran – a conquis toutes les sphères de la vie, c’est désormais l’absence d’écran qui interroge, surprend ou dérange nos concitoyens, particulièrement les plus jeunes, qui n’ont rien connu d’autre et qui pensent que passer une soirée sur Facebook, c’est passer du bon temps entre amis.

Cette lame de fond technologique n’a évidemment pas épargné le monde de l’enseignement – qui se doit de parler la même langue que la société à laquelle il prépare les jeunes – où l’aide d’un outil de présentation (PowerPoint, Keynote ou autres PréAO) est devenu la norme, et son absence pendant le cours, une notable exception. L’enseignement supérieur est ainsi tout entier tombé sous le joug de la domination PowerPoint, puisque les cours sont conçus sur le logiciel, dispensés via le logiciel et appris par les élèves, là encore, sur le logiciel (il suffit d’imprimer les slides).

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