« Il y aura toujours un bol de soupe à la maison, fiston »

Il y a bien longtemps, au début de mes aventures entrepreneuriales, les choses ne marchaient pas vraiment comme je l’avais anticipé (évidemment). Après mes études, ma famille, globalement, me poussait à trouver un travail pour plus de sécurité. Ils m’avaient vus, après le bac, tenter la création d’entreprise, qui n’a rien donné à l’époque (mais on a bien rigolé), et ça n’avait pas dû contribuer à les rassurer quant à une nouvelle tentative de ma part. 

J’ai donc tenté le salariat dans une agence de com interne ; je n’ai pas supporté ma première heure, ni les 15 jours suivants, et je suis finalement parti à la 3ème semaine. Ils étaient adorables, mais m’asseoir devant un écran à travailler toute la journée sur des trucs que je n’avais pas conçus, c’était pour moi impossible. Donc je suis reparti à zéro concernant l’envie de monter une boîte, et à ce moment-là, mon père, comprenant que je le ferai de toutes façons, et face à l’incertitude de ma réussite, m’a dit quelque chose d’anodin mais qui, rétrospectivement, a eu un énorme impact sur moi : Lire la suite « « Il y aura toujours un bol de soupe à la maison, fiston » »

Publicité

The first step to find your passion is to not give a fuck about finding your passion

Il y a quelques jours, j’ai été invité à donner une conférence TED-like chez Thalès, devant une centaine de jeunes ingénieurs. Le truc m’intéressait énormément car le sujet que je leur ai proposé portait sur ce qui pourrait être mon 3ème livre – si un jour je me décide à l’écrire, à savoir, arrêter de subir sa vie et en devenir le maitre. Vaste sujet maintes fois traité par des gens bien meilleurs que moi, mais je n’arrive pas à me résoudre à arrêter d’y travailler. Or donc ce talk de 10min chez Thalès pouvait me fournir un excellent moyen de tester le speech que j’avais rédigé quelques jours avant dans un TGV. Bien entendu, je n’avais pas pu le répéter ne serait-ce qu’une fois, donc le jour J, j’ai été incapable de respecter le timing de 10min, d’autant plus qu’il fallait faire le speech en anglais, mais je me suis dit que j’aimerais beaucoup vous soumettre, à vous lecteurs exigeants, cet embryon de réflexion sur la question qui peut-être vous obsède autant que moi: mais enfin, quoi faire de sa vie ?

Les lignes qui suivent sont donc tirées de ce speech de 20 min et sont une première ébauche – encore incomplète – d’un éventuel troisième livre. Je prends donc le risque de me mettre tout nu ici et vous soumets ce texte. L’idée est surtout de recueillir, pour ceux qui seront assez patients pour lire jusqu’au bout, leurs impressions et surtout critiques. Le sujet m’obsède depuis belle lurette et en faire un livre me soulagerait pas mal je crois. Vous noterez par ailleurs que le titre et certaines illustrations que j’avais préparées pour la conférence sont en anglais, je les ai gardés tels quels pour cet article. Mais voici donc l’article qui commence avec un titre que j’ai réussi à placer tel quel chez Thalès:

The first step to find your passion
©NicolasBeretti

(Ou: comment trouver sa p**** de passion)

Lire la suite « The first step to find your passion is to not give a fuck about finding your passion »

4 mauvaises raisons de créer son entreprise

Le saviez-vous ?

8 français sur 10 considèrent que créer sa boite est plus valorisant que le salariat. En outre, 50% des 18-34 ans rêvent de se lancer dans une aventure entrepreneurialeSi donc l’envie vous chatouille vous aussi: rassurez-vous, vous êtes parfaitement normal. Et vous avez bien raison: je répète à tout va qu’à mon sens, c’est la plus belle aventure personnelle à vivre tant on apprend en général, et on apprend sur soi en particulier. Lire la suite « 4 mauvaises raisons de créer son entreprise »

Créer sa boîte, oui mais comment ?

Si Henri Ford, à l’époque, avait écouté ce que désiraient les consommateurs, on lui aurait dit  « un cheval plus rapide », et non pas une voiture.  Si Steve Jobs a réussi l’extraordinaire aventure d’Apple, c’est entre autres en se basant sur le postulat que le client ne sachant pas ce dont il a besoin, c’est à l’entreprise de le lui créer. Le client n’est donc pas forcément roi.

Tim Ferriss, que je ne vous ferai pas l’affront de vous présenter, était un entrepreneur plutôt accompli avant de devenir l’auteur à succès que l’on connait aujourd’hui. Son premier livre est d’ailleurs directement tiré de sa propre expérience d’outsourcing, qui lui a permis de limiter au maximum la durée hebdomadaire de travail qu’il devait faire. Par « travail », il faut ici entendre tout ce qui est vraiment irréductiblement pénible – comptabilité, stocks, paperasses, etc…

Dans une interview avec le non moins fameux Loic Le Meur (les 2 s’estiment énormément), Tim Ferriss vous parle de sa façon très personnelle de voir la création d’entreprise. Des excellentes raisons de virer ses clients au risque d’explosion de votre boite email en passant par comment se passer d’investisseur et d’employés, vous aurez dans cette vidéo un aperçu rafraichissant de l’entrepreneuriat, à déguster pendant votre pause déjeuner.